Son manga porno l’excite et la pousse à se conduire en catin soumise 1

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il y a 3 mois

Maintenant que mes règles se sont déclenchées depuis bon nombre de périodes, une fois synchronisée avec la lune moyennant quelques exercices de relaxation yogis je m’interroge enfin sur le bon usage de l’appareil sexuel. Après avoir longtemps essayé de me soigner au pansement stérilisé, lorsque maman m’eut suggéré que mes bonnes intentions ne mèneraient à rien et que j’aurais plutôt intérêt à rectifier mes idées fausses, je fixais toute ma curiosité sur notre chasseur de termites, opticien de son état, expert en customisation vintage, au point d’imaginer qu’à l’occasion je pourrais lui être livrée pieds et poings liés.

En imaginant mon héros rompre sa liste pour ne s’occuper que de mon cas, je visionnais tous les films de serial killer à ma disposition, et au super-marché du carrefour je commençais à taquiner le magasinier que maman ne pouvait pas supporter, simplement parce qu’elle s’était mis en tête qu’il était turc.

Dans mes rêves je voyais déjà mon corps à distance, t o r t u r é entre les piles de cageots par des sadiques costumés en corbeaux, sans ressentir la moindre peine ; mais bien souvent je me réveillais en sueur en pensant que mon termitier pourrait réellement me bouffer, car je savais pertinemment que depuis mon accident il m’avait toujours soupçonnée de n’être qu’une salope spécialisée en mangas Deep-Throat.

Comme maman ne s’était pas expliquée sur le bon usage des messieurs, je finis par découvrir par moi-même l’équation dans l’encyclopédie de papa : En résumé le s a n g appelait le foutre ou réciproquement, à moins qu’on ne les f o r c e pour obtenir je ne sais quel mélange tonique, la nitroglycérine de la jouissance et de la peur. Ainsi le foutre devrait être injecté comme l’essence dans un carburateur, et j’imaginais déjà une poignée de termites grouiller dans mon ventre jusqu’à dissoudre le bébé. Je me sentais enfilée de tous côtés par des tentacules de poulpes dégoûtants, avec une sourde envie d’être battue à m o r t par le dernier des revanchards.

Reste qu’il me faudrait choisir le bon moyen d’expression pour prononcer pareille demande devant un garçon, et surtout m’entraîner à obéir en m’appuyant sur les conseils que dispensait maman quand elle m’autorisait à fouiller dans son armoire de diététique. Dans ma pauvre tête se retrouvaient mélangés les coups avec les queues, jouir ou souffrir, désirer ou fuir.

Enfin je me dis pour y voir plus clair en rangeant mon petit linge : les cordes d’un côté et les capotes de l’autre, même si je n’aspirais qu’à regrouper dans un seul tiroir mes soutiens-gorge avec les pinces à linge et les slips de bain avec mes brosses à dents, le livre Crash de J. G. Ballard et mes vieilles cassettes porno, tout en me demandant ce que dirait maman si par hasard elle surprenait son héroïne de BD en train de tourner autour du magasinier.

Grâce aux mangas bien planqués sous mon oreiller de plumes d’oie j’avais imaginé l’acmé du plaisir en me basant sur la fièvre qui m’avait si souvent subjuguée quand encore petite je grattais jusqu’au s a n g les croûtes aux genoux ; mais à f o r c e de barbouiller de rouge les ongles de mes orteils je consentis enfin à lâcher mon s a n g menstruel. Pour détruire complètement mon appréhension je me persuadais que tout irait mieux si je me faisais tirer pendant les règles dans la réserve du supermarché comme on gratte un ticket de Loto ; quant à la baise légale je me la figurais comme une sorte de hara-kiri moyennant la queue du méchant hardeur qui m’engrosserait f o r c é e.

Une vilaine bande de loubards me séquestrerait le temps de récupérer le poupard qui serait passé à la moulinette sous mes yeux, puis on me corrigerait le caractère à grands coups de fouet pour me punir d’avoir avorté sans consulter maman. Mais pour me débarrasser de ces vilains délires je m’étais enfin décidée à programmer une véritable exécution en suivant à la lettre mon scénario Hentai préféré, où la fille est pendue tout en étant baisée par d’horribles dégénérés qui finissent par la t o r t u r e r avant de la jeter aux crocodiles.

Comme je ne comprenais pas la nécessité de s’adresser spécialement à un monsieur pour me procurer un tel plaisir, si je ne voulais pas consentir à me branler bêtement j’aurais plutôt intérêt à préférer aux intellectuels suédois les yakuza des films X.

« Si tu ne prends pas tes précautions au lycée, eh bien on te fera un petit frère », avait déclaré maman qui prévoyait de s’installer en ville avec un sale type pendant que je subirais l’internat ; et du coup je m’étais fixée sur mon chasseur de termites comme une lamproie. C’est ainsi que je me mis en tête de pousser ce salaud à me t o r t u r e r avant d’être baisée par les Turcs, car jusque là aucun de mes copains ne m’avait réellement fouillée. Comme notre insectivore m’avait souvent surprise toute nue pendant le bain j’avais fini par contracter cette même confiance qui me poussait à houspiller les garçons pour évoquer le dangereux problème de la fécondation.

Depuis notre première rencontre je soupçonnais mon termitier d’avoir acquis tous les outils indispensables à mon avortement, et j’imaginais que pour le pousser à m’aborder franchement sans craindre d’être accusé de détournement j’aurais plutôt intérêt à l’attirer loin de mes parents. Comme nombre d’imbéciles avaient seriné que ce monsieur opérait souvent à ciel ouvert entouré de ses assistants, pour moi qui souhaitais jouir de plusieurs bonshommes c’était là une bonne occasion de l’arracher à ses rombières, si je voulais éviter le ratage de ladite Première fois.

« Si tu te fais enfiler par la bonne série, m’avait dit une amie, tu finiras par jouir comme il se doit, mais après ça tu ne seras plus jamais la même. »

Voilà des paroles qui m’excitaient vraiment, et en les répétant comme un mantra, pour reprendre courage devant les rayonnages de serviettes hygiéniques et de savons hypoallergéniques je me retrouvais subjuguée par une pressante envie d’être brutalement infectée par le magasinier.

Pour avoir déménagé récemment de l’autre côté du lac notre exterminateur me rencontrait moins souvent qu’aux jours de ma puberté, mais je restais persuadée qu’il m’avait repérée depuis l’e n f a n c e comme une proie digne d’être salopée. C’est du moins l’idée que j’évoquais en me planquant dans la forêt pour l’espionner quand il négligeait ses foutus insectes pour s’entraîner sur les troncs avec un fouet long comme la queue des énormes rats marsupial de ma fiévreuse imagination, qui sous la v i o l ence du choc marquait d’un entrelacs de stries suintantes les troncs trop exposés à sa méchanceté.

Après quelques séances qui me permirent d’apprécier sa dextérité je finis par reprendre confiance en me disant que cet insectivore avait eu l’occasion d’étudier mon évolution depuis la petite e n f a n c e jusqu’à aujourd’hui, à la manière d’un entomologiste spécialisé dans la métamorphose des hannetons. C’est en l’observant en plein travail d’extermination d’un essaim de frelons, comme un Zeus pater de l’insecticide pestant dans son brouillard létal, que j’acquis la conviction qu’il serait le seul à pouvoir secouer mes hormones pour me faire passer sans dommage de l’autre côté du mur endocrinien.

Malgré les bouleversantes hésitations qui brouillaient jusque mes photos de nu je finis par reprendre confiance en évoquant mes premiers bains où grâce à notre ponton commun je partageais cette intimité fossile bien connue des suédois, qui dans des circonstances mieux adaptées me dispenserait de jouer la mijaurée.

De fait j’avais découvert grâce à ses avances plutôt discrètes certaines aspirations v i o l entes qui me ramenaient sans cesse à l’envie d’être attachée, et je me dis qu’une fois réduite à rien à défaut de queues je pourrais au moins jouir tout en étant frappée. Comme j’avais peur d’être baisée mais que j’adorais avoir peur, j’envisageais calmement d’être t o r t u r é e et je finis par me convaincre que seul mon chasseur de termites pourrait me livrer aux employés du supermarché.

À f o r c e d’entendre les récriminations de maman j’avais enfin compris l’avantage que présenterait une agression par des étrangers, contraints au secret même dans le cas où la fille s’avère consentante, car en choisissant de mentir pendant l’instruction elle pourrait facilement obtenir leur expulsion. En tant que nationale, malgré tout ce que ces bâtards pourraient m’infliger je me sentirais sinon supérieure, du moins en retrait des sévices que je subirais, même si la seule idée d’être dominée par des immigrés me faisait déjà mouiller. Mais mon intérêt de rabaisser ces péquenauds restait entier, car je me sentais moralement écrasée par le statut de réfugié que certains avaient obtenu dès la première audition.

Donc j’imaginais leur envie de se venger sur une vraie suédoise des sévices endurés dans leur pays d’origine, mais quelles que soient les humiliations qu’ils pourraient m’infliger je m’étais jurée que jamais ils ne me refileront un statut de victime – comme cette fille qui dans l’un de mes Hentais est enlevée à Tokyo pour finir à Shanghai. En fait j’étais à la fois déçue et rassurée que nos émigrés n’aient sans doute aucune accointance avec la mafia locale, même si personne n’aurait pu en jurer ; et à f o r c e d’évoquer avec mes copines les agressions imputables à des étrangers je finis par ne récolter que des sarcasmes.

Encore privée de petit amoureux je m’inquiétais à peine de mon indifférence affective, puisque mon but se situait loin des papouilles, avec une vague obsession d’être v i o l e n t é e par le magasinier entre les rayonnages du supermarché. J’étais tellement excitée que je finis par confier à maman la crainte de m’y rendre.

De fait aucun de mes camarades ne me faisait mouiller, tellement leur comportement restait désespérément éloigné des pornos ; quant à mes amies, qui se vantaient sans cesse d’avoir flirté avec des garçons trop fades à mon goût, pour suivre leur exemple j’avais fini par enrôler trois mousquetaires, qui tout en me défendant contre les étrangers s’entraîneraient à m’embrasser. Mais je n’éprouvais rien de ce que j’étais censée ressentir – et pour cause, puisque je n’avais pas été brutalisée. J’avais seulement réussi à me persuader que les mâles suédois ne valaient pas mon papa, et comme ce que racontait mes amies à propos de leur première expérience était loin des performances de mes mangas, je me dis que la rencontre du fouet de mon insectivore avec mes fesses de première blancheur serait sans doute un passage obligé pour rassembler mon courage en vue de provoquer notre magasinier.

C’est en observant mon spécialiste en train d’éradiquer les insectes nuisibles que j’ai interprété le sperme comme un produit chimique plein de microbes, qui au lieu de fermenter les fromages français ne servirait qu’à me punir en pénétrant les plaies ouvertes par la fustigation. Quand j’eus confié à mes amies les pensées qui me prenaient la tête elles ne cessèrent de me recommander tel ou tel psy, si je ne voulais pas être mise au rebus par les garçons de notre âge pour tomber entre les mains de nos papis.

Donc je finis par me taire tout en pensant en aparté que si l’on veut jouir comme une guenon, eh bien, ce sirop magique devrait être injecté avec méchanceté ou se présenter fort concentré dans un suppositoire. Mais comme ma chatte n’était encore qu’une plaie j’imaginais que mes chances augmenteraient si je me blessais sur tout le corps afin de mieux mélanger s a n g et foutre, car selon ma théorie ce prestigieux venin nous fécondait en squattant nos globules rouges et en luttant contre les blancs qui essaient de le phagocyter. Puis je me dis qu’en étant trop protégée je ne parviendrais pas à jouir autant que mes amies.

Non seulement je n’avais pas envie de me perdre dans les chicanes des flirts à domicile, mais une fois acquise la conscience du danger je me dis qu’il resterait la solution du « grand tunnel », que selon maman les filles de l’ancien temps choisissaient d’ouvrir aux méchants loups pour rester présentables sur le marché du travail. Cependant je doutais de l’efficacité de cette voie parallèle qui mettrait sûrement en danger l’intégrité de mon colon ; mais maman me laissa entendre qu’il faudrait en passer par là si je voulais amadouer la douleur de l’accouchement.

De mon côté j’aurais bien voulu jouer mon corps à la roulette turque, tellement j’étais obsédée par la question de savoir si oui ou non je pourrais ressentir la fameuse giclée du venin lorsqu’elle passerait les portes de l’utérus, et surtout si une fois engrossée j’accepterais le poupard d’un étranger. Reste qu’il me faudrait trouver le moyen d’aborder les Turcs du magasin sans qu’ils se sentent mis en danger, car ce ne serait pas la première fois que la Brigade des Mœurs couplée à celle de l’Immigration arrange un scénario pour surprendre les immigrés en flagrant délit de perversion. Par conséquent se posait la question de ma sincérité, comment pourrais-je persuader nos amis étrangers, alors que je devais en même temps vaincre la peur de me livrer.

Déjà toute petite j’avais été v i o l e m m e n t impressionnée par les peaux mates, les carcasses massives et les moustaches fournies, le gros bide des plus âgés et leur façon de s’adresser aux femmes, qui tout en étant insultante à mes yeux innocents ne manquait pas de m’exciter. Mais si leurs épouses restaient soumises dans le cadre ménager, elles savaient très bien imposer à leurs hommes un certain respect, car tout en étant obligés de se montrer courtois en public, comparés à nos mâles suédois ils manquaient d’élégance et d’aplomb.

Malgré l’effroi qu’ils m’imposaient j’avais toujours été admirative devant leur facilité à se faire obéir dans les magasins de proximité privés de vidéosurveillance, et tout en ne comprenant rien à leur jargon je me retrouvais souvent excitée à l’idée de remplacer leur épouse ainsi rabrouée. Souvent allongée toute nue dedans mon lit, en prélude à la masturbation j’essayais d’imaginer ces vilains malabars en train de me commander diverses tâches ménagères, puis de me punir à grands coups de fouet pour les avoir bâclées.

Selon l’opinion de maman leurs grosses dondons ne leur servaient qu’à élever des e n f a n t s au rabais pour fabriquer d’authentiques ouvriers suédois, alors que de leur côté ils faisaient des économies en catimini pour se payer nos putes. Plus maman se répétait et plus je mourais d’envie de vérifier si d’une seule décharge d’acide je pourrais détruire l’embryon français qu’elle avait sûrement programmé pour mon anniversaire.

Du coup je commençais à envisager la nécessité d’être infectée par plusieurs émigrés, si toutefois je voulais démolir le fantasme de mon eugénique maman, de me voir enfin accoucher d’un fadasse blondin. Finalement je me dis que sa haine pour les étrangers, une fois couplée avec ma naïveté me permettrait d’imaginer comment je pourrais être rabaissée en acceptant un rôle de putain dans les saloons des films américains. Même concurrencée à Stockholm par les filles bulgares, parce que ce petit pays récemment intégré à l’UE a été dominé pendant des siècles par les Ottomans, je comptais faire valoir mes cheveux blonds et mon cul de brillante cavale pour affronter les premières vagues de migrants.

Quelle sera la tête de l’étranger quant il jouira en moi de tout son gland et que je lui annoncerai à brûle pourpoint qu’il risque d’engrosser du même coup une suédoise de souche ? Renoncera-t-il à se soulager ou ne tiendra-t-il aucun compte de mon opinion ? Puis me vint l’idée d’être punie sauvagement par le magasinier pour avoir présenté mes cuisses à notre termitier. Après tout, ne dit-on pas que le sexe de l’homme est une verge ? Donc pourquoi ne me fustigerait-on pas devant et derrière quand se présenterait l’occasion ? Cela semblait se confirmer par l’attitude de nos Suédois, qui plutôt qu’à me donner du plaisir pensaient visiblement à m’humilier, car selon leur opinion j’étais trop intelligente pour tomber enceinte de leurs garçons.

Quant aux aides du magasinier, je ne les croisais qu’à l’occasion de la décharge des camions sur le parking du supermarché, et comme ils m’observaient à la dérobée je me gardais bien de débouter leurs vilaines intentions. Tout en les regardant avec un petit air farouche je leur laissais timidement entendre qu’en se montrant discrets ils pourraient perturber gravement mon patrimoine génétique, à condition d’oublier tout projet de mariage avec la bombasse exposée dans le magazine qui par un beau jour de printemps était opportunément tombé juste sous leurs pieds.

Fascinée par ces mêmes regards de biais souvent agrémentés de vicieux conciliabules, j’avais tenté de détourner leur attention en observant le vérin d’une benne bloqué en pleine action de levage. Pour ôter toute ambiguïté à cet incident et empêcher que ces étrangers ne m’interpellent pour me rendre ledit magazine, je marquai une pause et me rapprochai de l’engin, afin de porter une main sur le métal lisse.

Comme ces larbins m’examinaient avec attention pour établir la comparaison entre les images sous papier glacé et la fille chaudasse plantée juste sous leurs yeux, alors que le vérin redémarrait j’osais enfin les regarder un à un en évitant de les provoquer ; l’essentiel restant qu’au fil des jours je finisse par les persuader qu’à condition de savoir s’organiser ils pourraient enfin saloper la fille du magazine.

Puis je repris mon chemin en marchant plus lentement que dans mes défilés pour mieux me pénétrer de leurs remarques cochonnes, qui bien que je ne les comprisse pas concernaient assurément mes seins, mon cul, mes jambes, mes mains et mes pieds, ma bouche et ma gorge, bref toute ma jolie personne que je leur laissais patiemment décortiquer.

Maman avait fini par m’avouer que sans la qualité du foutre à papa je ne serais pas en train de me balancer en parfaite santé dans notre belle campagne et de me pavaner dans mes défilés, mais que pour recevoir une bonne injection je ne devrais pas compter sur les ringards du coin.

De fait mon papa est norvégien, ce qui pour maman a toujours relevé d’une grande valeur, alors qu’à ses yeux tous nos voisins n’ont jamais été que des va-nu-pieds qui risquaient de corrompre nos gènes. En effet maman m’a souvent fait remarquer combien les dents des trisomiques poussent de travers, et surtout que leurs yeux légèrement bridés n’ont visiblement pas la même couleur que les miens. « Une fois baisée par ceux-là il ne nous restera plus qu’à t’expédier en Mongolie pour que ton chiard passe inaperçu », voilà ce qu’avait déclaré maman en me giflant pour m’immuniser contre les immigrés, sans même évoquer les visages boutonneux et mal rasés de nos handicapés qui laissaient présager une volée de microbes s’ils parvenaient à décharger une giclée de leur pus.

Donc si nos asiates lâchaient au fond de mon vagin leur purée trop concentrée je serai à mon tour infectée par leur acné et bientôt obligée de porter un appareil dentaire. Et je ne parle même pas de la peau glabre et du tain blafard de nos schizophrènes à la sortie du bain, en nette opposition avec le torse poilu de mon désinfecteur qui portait fièrement son bronzage d’authentique suédois tout du long nos vieux pontons.

Reste que j’appréciais davantage le teint olivâtre des manutentionnaires du supermarché, qui contrairement à leur chef magasinier n’avaient pas eu le temps d’engraisser ; et malgré le dégoût qui m’emportait à l’idée de leurs mains calleuses posées sur moi je fantasmais déjà de me faire prendre entre deux camions par ceux-là mêmes que maman assimilait aux mongoliens. Même si je trouvais injuste que de vilains patrons éreintent ces tâcherons, depuis que je leur avais livré magazine et photos de nu leur façon de me regarder me semblait tellement répugnante, que sans être emportée par le moindre sentiment national, tout en ne m’abstenant pas de les regarder je m’évertuais à rejeter progressivement la moindre trace de pitié.

Ah ! quelle vengeance je prendrais à la fois sur maman et les mahométans, si seulement notre magasinier assisté de ses aides de camp réussissait à me baiser incognito dans mon manga Hentai !

Comme notre gentil insectivore était né Danois, donc de l’autre côté du détroit dans un recoin du Jutland, une fois lancée sur ses traces je pourrais atteindre en auto n’importe quel point du continent, voire, poursuivre ma course jusqu’à Béring et passer en Amérique où je ne tarderais pas à rivaliser avec les plus grandes poupées. À moins qu’après avoir été enlevée par notre magasinier je ne finisse ma course sur les quais d’Istanbul ou dans je ne sais quel bazar d’Anatolie.

Rien à faire pour me débouter des étrangers, voilà ce que je brûlais de laisser entendre à mes parents, et tout en poursuivant de mon assiduité les doublures proprettes de papa je bavais sur certains délinquants pour faire bisquer mon eugénique maman et détourner sa vigilance, pendant que je rêvais d’être prise f o r c é e au beau milieu des produits lave-vaisselle et d’encaisser cul sec le patrimoine de ses prétendus métèques. Me revenait sans cesse cette vieille idée farfelue, que ce ne serait pas mon e n f a n t qui porterait les gènes de notre magasinier, mais que mon corps lui-même commencerait sa mutation après s’être imprégné de son s a n g .

Dans le pire de mes cauchemars le seul baiser d’un émigré me transformait en Quasimodo dans un bordel de Pigalle ; mais au lieu de me réveiller dans l’angoisse je me rendormais toute mouillée en pensant aux plaies que je devrais m’infliger pour accepter les génomes des étrangers, et surtout vérifier si oui ou non leur pubis est plus poilu que celui de nos garçons.

Dans la réalité dite quotidienne, tout en repassant en boucle le film Crash de David Cronenberg, pour m’identifier à la belle Kara Unger je guettais l’occasion de provoquer un accident sur le parking et faisais semblant d’éviter les livreurs et les éboueurs, alors que bien planquée dans le supermarché je commençais par attirer l’attention de mon magasinier et de ses assistants promus à la décharge des camions.

Une première fois je regardais fixement le patron de ces vilains sbires tout en manipulant une botte de carottes, puis au fil des jours je le provoquais en passant et repassant devant le rayonnage des soins corporels pour aboutir tout près de la réserve en faisant semblant d’y chercher tel ou tel produit ménager, en particulier un fameux liquide déboucheur d’évier introuvable dans les magasins de proximité.

Après avoir longuement hésité, malgré une forte angoisse, tout en serrant les poings pour entrer dans mon scénario manga j’eus enfin l’audace de réclamer ledit produit magique à l’un des apprentis que je fis mine de percuter par étourderie, avec le sentiment qu’en lui suggérant mon vice je ne manquerais pas de provoquer son ressentiment.

Manifestement gêné d’avoir examiné mes photos de nu dans le magazine, ce grand mâle anatolien finit par me regarder à travers mes habits, et comme je lui signifiais un petit « je te plais, hein ? » mais sans le faire suivre de notre officiel « mais tu ne m’auras pas », je me rendis au fait que malgré tous ses efforts pour m’adresser la parole celui-ci comprenait à peine le suédois.

Oui, juste pour me répondre « je ne sais pas » en me dévisageant sans se gêner pour vérifier que je ne vais pas me rebeller quand il me demande gentiment de répéter la marque du produit ménager en prenant l’air du petit commis qui tient tout de même à contenter sa cliente, qu’on pourrait éventuellement le lui commander.

Encore étourdie par l’audace de ma provocation je mis d’interminables secondes à réaliser que ce petit employé tout en examinant mes jambes nues venait de me répondre à propos du déboucheur d’évier, comme quoi on en trouverait peut-être un exemplaire dans la réserve. Manifestement il sous-entendait que je devrais prendre le risque de m’y rendre, et qu’avec un peu de chance je trouverais à me satisfaire.

Lorsque je revins enfin à moi, mais trop tard, complètement décontenancée par des images d’éviers, de lavabos, de bondes et de tuyaux, je choisis de garder le silence et d’entrouvrir la bouche en observant sans broncher un nouveau vérin en train de pousser. Quand mon prétendant osa s’avancer plus près de moi tout en se méfiant des caméras je me gardais bien de reculer jusqu’au moment où il osa poser une main sur mon épaule droite ; et comme je m’esquivais dans un frisson en émettant le classique « dites-donc » qui plait tant aux français, sans s’apercevoir que j’avais changé de langue mon serviteur se permit de me dévisager plus crûment, alors qu’au lieu de parler je garde la bouche ouverte et lui laisse repousser timidement l’épaule de mon chemisier.

« C’est beau, hein ? » finit-il par lâcher avec un horrible accent, en pointant du menton le vérin suintant ; et il n’ajouta plus un mot jusqu’à ce que la benne complètement dressée libère ses colis dans un lent mouvement de glisse, pratiquement au pied des magasiniers.

« T’inquiètes pas, ça va aller », voilà tout ce que je pus comprendre de son charabia, alors qu’avec ma main au giron j’étais prise dans une sorte d’évanouissement, comme ces héroïnes SF qui en l’espace de quelques secondes se faufilent d’une galaxie à l’autre, à moins que ce ne soit à la façon d’une actrice qui laisse derrière elle sa vie privée pour entrer toute nue dans son rôle de bécasse.

Une chose est sûre, me dis-je pour bloquer le réflexe de me masturber, non seulement celui-là m’a repérée mais une fois correctement interprété mon comportement je pourrais compter sur son aide pour passer la porte des étoiles ou m’engager dans un scénario porno. Maintenant que mes épaules ont été discrètement dégagées par ses doigts plutôt froids, pour éviter que mon prétendant ne se rapproche d’avantage j’indique du regard la caméra, mais en lui laissant entendre que je ne le menace pas ; et en me fixant sur une scène Hentai, à la simple idée d’être enlevée par des yakuzas je sentis mon regard chavirer alors que mes doigts énervés défont fébrilement le bouton de ma ceinture, jusqu’à ce que je sente un avant-bras passer dans mon dos et un sexe encore timide s’installer à l’entrejambe.

« Can i kiss you ? », murmura enfin ce vulgaire asiate en enveloppant de sa paume mon épaule dénudée, juste pour s’affirmer dans son film de Série B. En s’attaquant à la bretelle droite de mon soutien-gorge il me regarde en affectant la surprise quand je repousse sa main pour lui signifier que malgré son accent j’ai bien compris sa question mais que je n’ai pas envie d’entamer une partie de bisous-bisous avec un Turc de son acabit.

En attendant que mon obscure intention atteigne sa cervelle je ne dis pas non quand sa main gauche plaquée dans mon dos insiste plus fermement pour me pousser vers sa queue déjà bandée, et que ses lèvres frôlent mon oreille pour y chuchoter je ne sais quel conseil sur un ton qui ne me sembla guère flatteur pour mon petit orgueil. « No », dis-je en essayant de me montrer ferme alors qu’il revient à l’assaut de la bretelle, mais en lui indiquant la caméra de surveillance, juste pour gagner le temps de la réflexion en me rappelant qu’il a dû décortiquer toutes mes photos de nu.

Non, je n’ai vraiment pas envie de débuter ma nouvelle vie de prostituée par un baiser et d’entrer dans le rôle de la fiancée du prince ottoman pour l’heure fauché mais qui espère après ses papiers. D’accord, ce serait plutôt facile pour lui de tomber sincèrement amoureux de la princesse locale et de se rouler à mes pieds comme un vilain caniche ; mais comment lui laisser entendre qu’il n’aurait aucune chance de ce côté-là, mais plutôt avec la fille anonyme que je lui ai livrée au fil des pages du magazine. Du coup, maintenant que les bretelles du chemiser ont fini par glisser et que mes tétons commencent à pointer, pourquoi ne pourrait-il pas songer à se venger sur ma petite personne de toutes les Suédoises qui n’ont pas voulu de lui ?

Il ne dut comprendre qu’à demi mon comportement ambigu tiré de mon manga préféré, car une fois ma bouche préservée je sentis nettement ses doigts passer sur mon ventre puis sous mon slip trop échancré. À la grande surprise de mon Turc je ne fis pas mine de me défausser malgré quelques hésitations conventionnelles empruntées aux films porno dotés d’un minimum de scénario.

Voilà au moins, me dis-je en mimant une timide rétractation, un point de culture commun que ce clampin et moi pourrions partager dans un recoin bien planqué de cet obscur entrepôt. Mais plutôt qu’un échange de papouilles je préférerais être v i o l e m m e n t baisée par ses acolytes au beau milieu des cartons et des outils, et traitée comme un vulgaire paquet par les gestionnaires du stock.

Encore étonnée par l’audace de mon Suédois d’adoption je me rappelai que cet ouvrier entreprenant ne s’était sûrement pas privé d’éplucher le magazine abandonné à ses pieds par la princesse locale, et en évoquant mes photos de nu f o r c e fut de reconnaître que je l’avais sollicité à m’entreprendre abruptement.

Donc de son point de vue je suis exposée comme sur cette photo parmi les plus osées sur laquelle il a sûrement dû se branler. Sans doute n’a-t-il plus rien à imaginer de mon corps de mode, tellement exposé aux rayons X dans le magazine que ma nouvelle agence de mannequinat s’est fait un devoir de racheter les derniers exemplaires dans tous les kiosques du pays.

Pour asseoir ma décision je réussis à me persuader que sans une franche invitation jamais ce grand dadais n’aura le cran de m’aborder plus franchement, car il ne manquera pas de penser qu’après l’avoir provoqué par le biais de mes photos je ne me soucierais guère de sa possible expulsion. Mais il sait que j’aurais pu me mettre à hurler, et qu’assurément la police ne lui aurait pas donné raison ; sans compter que ses papiers pourraient fort bien ne pas s’avérer en règle.

Donc tout en observant le vérin chromé en train de ramener la benne sur le plateau du camion j’invitais insidieusement mon prétendant à regarder dans la même direction. « C’est bien lubrifié ! », dis-je à mi-voix, tout en pointant du doigt le vérin pour vérifier qu’il a bien compris mon suédois. Aussitôt je sens que mon visage s’empourpre à la pensée que maman devrait voir ça, comment cette huile si limpide passe depuis le vérin chromé jusque sur mes doigts.

Non, je n’ai pas du tout l’intention de frustrer le Turc, mais pour l’instant il devra se contenter de dégrafer plus avant ma braguette ; voilà, juste comme ça, encore un petit bouton et un chouïa plus profond, ne serait-ce que pour avoir la preuve qu’il pourra m’entreprendre plus franchement. Combien pourrais-je lui coûter, voilà ce qu’il doit être en train de se demander dans une langue que je ne connais pas ; et de mon côté j’anticipe déjà le moment où je serais humiliée en plein territoire suédois sans comprendre ce que les potes de celui-là pourront penser de moi.

Notre immigré ignore sûrement tout de mon dégoût, et c’est justement pour cette raison qu’il va pouvoir me baiser aussi facilement qu’on débouche un évier.

A SUIVRE

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